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En descendant le Coeur Volant

Poursuivons notre promenade depuis Rocquencourt en allant vers Marly-le-Roi mais cette fois-ci par la côte du Cœur Volant à partir du rond-point de la Grille Royale.
Sur notre droite, au pied de la Tour du Jongleur de l’Aqueduc, la maison de la compagnie des eaux et fontaines a remplacé une ancienne demeure peinte plusieurs fois par Camille Pissarro.
Nous avançons pour arriver à l’imposant Manoir du Cœur Volant de style anglo-normand où, vers 1895, Madame Aubernon tenait l’un des salons littéraires les plus courus. Elle recevait des personnalités comme Alexandre Dumas, Anatole France, Guy de Maupassant, Marcel Proust pour n’en citer que quelques-uns. Madame Aubernon est décédée dans cette propriété le 2 septembre 1899.


En 1953, la famille de France (famille d’Orléans) entre en possession du Manoir du Cœur Volant. Le Comte à 45 ans à l’époque. La propriété comprend un parc, une prairie, des communs (convertis en Maison de Blanche-Neige), une écurie, une sellerie, des serres, un potager et un tennis. La famille de France quitte le Manoir du Cœur Volant et Louveciennes en 1972.
On peut citer un livre « Famille Royale à la mode de France Une semaine à Louveciennes » de Marianne Andrau – 1959, fort riche en informations sur la vie de la famille de France à Louveciennes. La demeure sera transformée en copropriété en 2003.

Un peu plus loin, nous arrivons à la propriété qui fait l’angle avec le chemin du Cœur Volant. Cet ancien Hôtel de Soubise a été transformé vers les années 1900 en auberge, « La Trianette ». L’hôtel-restaurant ferme au début des années 60 et redevient une résidence privée.

La Route de Versailles et la côte du Cœur Volant ont aussi été le théâtre de courses cyclistes. En 1922, les coureurs du Tour de France grimpent cette côte.
De même, la course cycliste Dieppe-Paris passait par Louveciennes. Sur la photo ci-dessous on voit le passage au niveau du rond-point de la Grille Royale en venant de Saint-Germain-en- Laye par la Route de Versailles. Dans le coin en haut à gauche on aperçoit l’aqueduc.

Le derby de Saint-Germain-en Laye dans les années 30

Extrait du Miroir des Sports numéro 943 du 11 mai 1937

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